REUNION du 16/02/96 "FATIGUE ET VIGILANCE"

Sorry, only in french (at that time...)

L'objet de la réunion a été d'informer les participants sur les risques liés à la fatigue et à la perte de vigilance d'une part et d'autre part de préciser les conditions de lancement d'une enquête sue la qualité du cycle "veille-sommeil" réalisée parmi les membres du club.

La diversité des aspects abordés pendant cette réunion et la qualité des interventions ont été particulièrement appréciées par les participants issus de différentes origines : Ingénieurs sécurité, responsables de prévention, Médecins du travail, IDSR, enseignants de la conduite, élèves préparant le BEPECASER, étudiants préparant un DUT de gestion et logistique des transport, etc ...


Le sommeil ... une affaire de rythmes

  • Plusieurs éléments métaboliques ont un rythme synchronisé.
    On peut citer: la température, la mélatomie, le cortisol et l'hormone de croissance GH.
    La baisse nocturne de la température facilite l'endormissement: apparition de frissons entre 2 et 4 heures du matin. A partir de cette heure, l'état d'éveil prédomine (remontée de la température) et grignote l'état de sommeil. La mélatomine est présentée comme la molécule risquant de supprimer tous les problèmes de sommeil. Cependant, aujourdhui l'autorisation de vente sur le marché français n'est pas accordée (manque de références scientifiques) et là ou elle est vendue, il est possible que l'autorisation soit retirée.

  • L'architecture du sommeil a deux rythmes

    Le rythme long sur 24 heures est illustré par cette courbe qui montre les deux périodes favorables à l'endormissement vers 14-15 heures et vers 2-3 heures du matin.
    Il est normal qu'une personne placée dans une situation de calme et ayant la capacité de se relâcher s'endorme en début d'après-midi.

    Le rythme court conduit à être en hypovigilance toutes les 90 minutes.
    Cette capacité d'ouverture du sommeil permet des récupérations fractionnées qui sont utilisées par les navigateurs dans les courses en solitaire.


  • Sommeil profond et sommeil paradoxal: un équilibre des deux est nécessaire à la bonne récupération. Le sommeil profond prédominant en début de nuit permet la récupération physique. Le sommeil paradoxal prédominant en fin de nuit permet la récupération mentale.

    La différence entre un court et un long dormeur n'est pas au niveau du sommeil profond ou du sommeil paradoxal (noyau dur du sommeil) mais au niveau du sommeil léger qui a une fonction de remplissage.



    Depuis juin 1997
    Dernière mise à jour: 22 Dec 1999